L’embellissement des ongles des mains et des pieds est devenu un véritable culte de la beauté. L’apparition du nail art a contribué au développement du métier de prothésiste ongulaire, prodiguant des soins esthétiques pour les ongles. Dans les instituts de beauté et bien être, ce professionnel gère le bar à ongle. Ainsi, les clients peuvent profiter de soins esthétiques ongulaires en complément des soins du corps. Quel parcours pour devenir prothésiste ongulaire à son compte ? Lumière sur les spécificités et les qualités requises pour exercer le métier de prothésiste ongulaire.

Qu’est-ce qu’une prothésiste ongulaire ?

La prothésiste ongulaire (styliste ongulaire) réalise des soins esthétiques pour les ongles des mains et des pieds. Au-delà d’une simple séance de manucure, elle soigne les ongles cassants et assure leur mise en beauté. En complément des traitements médicaux, elle réalise la pose de faux ongles et la pose du gel sous lampe UV. Devenir prothésiste ongulaire à son compte, implique une disponibilité quasi-permanente, notamment pour gérer l’ensemble des prestations en salon :

L’accueil client
Le diagnostic
L’extension ou la pose de capsules
Le remplissage
La dépose
La réparation des ongles naturels
Le modelage (coupe et limage)
La décoration
La french manucure

Toutes ces prestations peuvent se faire chez le client si vous souhaitez devenir prothésiste ongulaire à domicile. Par ailleurs, le styliste ongulaire peut également être amené à retirer la prothèse ongulaire et refaire une mise en beauté des ongles. Autrement dit, pour assurer cette fonction en toute efficacité, il serait inconcevable de devenir prothésiste ongulaire sans CAP.

La formation pour devenir prothésiste

S’agissant d’un travail minutieux, créatif et technique, il faut suivre des formations pour devenir prothésiste ongulaire. Bien qu’il ne soit pas obligatoire de se former, le manque de connaissances et de pratiques rendra vos interventions infructueuses. Savoir manier l’aérographe, dessiner avec précision, appliquer une prothèse, le stylisme ongulaire est tout un art. Le prothésiste ongulaire travaille dans le but d’embellir les mains et les pieds de ses clients.

En outre, le CAP esthétique vous prépare aux métiers en institut de beauté et bien être. Cette formation vous permet d’acquérir le s connaissances techniques requises pour les soins du corps, du visage, des ongles et des mains. Bien que vous souhaitiez devenir prothésiste ongulaire, vous apprendrez des soins spécifiques comme l’extension des cils ou l’épilation.

Démarches et obligations pour devenir prothésiste ongulaire

Si vous avez l’âme d’un travailleur autonome, la voie de l’entrepreneuriat est envisageable dans le métier de prothésiste ongulaire. Vous pouvez même ouvrir un salon de coiffure qui propose un large éventail de prestations, y compris cette spécialité. Pour ce faire, vous pouvez déclarer votre activité auprès de l’URSSAF et remplir les démarches administratives au CFE (Centre de Formalités des Entreprises).

Pour devenir prothésiste ongulaire indépendant, Précisez bien la nature des prestations offertes lors de votre enregistrement au RCS. Vous pouvez énumérer les services comme la prothésie ongulaire, l’esthétique cosmétique et les soins beauté des salons et des instituts. À noter que pour le régime micro entrepreneur, le plafond du chiffre d’affaires annuel est de 72500€.

Conseils pour entreprendre ce métier

Faites une étude précise de vos besoins en chiffrant votre projet et en estimant la rentabilité de votre activité. Devenir prothésiste ongulaire indépendant requiert notamment de l’investissement, notamment pour constituer sa clientèle. Prenez en compte les divers matériels que vous aurez à acquérir pour ouvrir un bar à ongles. Enfin, si vous recrutez du personnel, considérez l’importance de vos charges fixes, y compris le loyer et la facture énergie.

Vous êtes intéressé par la profession de prothésiste ongulaire et envisagez de vous inscrire en tant qu’auto-entrepreneur ? Notre équipe vous guide dans l’établissement de votre propre micro-entreprise !

FOIRE AUX QUESTIONS

Quel est le salaire moyen d’une prothésiste ongulaire ?

En début de carrière, devenir prothésiste ongulaire salaire correspond au SMIC. Ses revenus mensuels peuvent être plus conséquents si elle choisit de travailler à son compte. En facturant ses prestations à 14 euros de l’heure, la prothésiste ongulaire gagne environ 2000 euros par mois. Selon l’Observatoire des Métiers et de le l’Artisanat, ce professionnel peut engranger jusqu’à 30% de marge bénéficiaire. Son revenu brut annuel fluctue entre 22000€ et 26000€.

Quels sont les inconvénients du métier de prothésiste ongulaire ?

Bien que la prothésiste ongulaire indépendant choisisse son métier par passion, on peut admettre ce métier présente aussi des inconvénients. En effet, la prothésiste est souvent en position assise et dans une posture qui génère des douleurs articulaires. Du fait qu’elle doit se pencher en avant pour réaliser une manucure, le professionnel peut souffrir d’une sciatique.

Comment se faire financer une formation prothésiste ongulaire ?

Avec le Compte personnel de formation (CPF), vous pouvez obtenir un financement partiel ou intégral de votre étude. Vous pouvez également consulter la plateforme de Pôle emploi pour s’inscrire à des formations gratuites relatives à cette discipline. Enfin, l’Aide individuelle à la formation (AIF) permet également aux demandeurs d’emploi de découvrir et d’apprendre ce métier.

Quels sont les tarifs d’une prothésiste ongulaire à domicile ?

Les professionnels indépendants sont libres de choisir le prix de leurs prestations. Quoiqu’il en soit, ils doivent considérer celui de la concurrence étant donné que cette filière est sujette à une très forte compétitivité. La prothésiste ongulaire à domicile tirera avantage d’un tarif inférieur au prix pratiqué en Institut.

Néanmoins, le stylisme ongulaire rassemble un certain nombre de prestations, d’où la variation des prix. En outre, la poste d’extensions est facturée à environ 50€ contre 20€ pour le soin des ongles. Il faut également rajouter une dizaine d’euros pour les soins spéciaux et la réparation des ongles.