Devenir auto-entrepreneur traducteur ?

Devenir auto-entrepreneur traducteur ?

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Le métier d’auto-entrepreneur traducteur est une profession libérale qui consiste à traduire des textes d’une langue initiale à une autre. Pour bénéficier de ce statut, vous devez faire une demande auprès de l’URSSAF. Après validation et transfert de votre dossier, votre certificat d’inscription sera enregistré au répertoire sirène et vous pourrez démarrer votre activité. Néanmoins, le métier de traducteur exige de réelles compétences littéraires et vous devez être en mesure d’assurer de manière indépendante le travail avant de vous lancer en tant qu’auto-entrepreneur.

Qu’est-ce que le métier d’auto-entrepreneur traducteur ?

Le métier d’auto entrepreneur traducteur consiste à étudier et à traduire un texte d’une langue à une autre. En tant que professionnel et travailleur indépendant, l’auto entrepreneur traducteur devra disposer de réelles aptitudes littéraires et rédactionnelles afin de pouvoir assurer une traduction précise et fluide.

Pour devenir traducteur, vous devez disposer des qualités et des compétences suivantes :

  • Une maîtrise parfaite de la langue maternelle ainsi que celle d’une autre au moins (orthographe, conjugaison, syntaxe, vocabulaire, etc.),
  • Une bonne compréhension des subtilités des langues concernées avec les jeux de mots et les expressions,
  • Une bonne culture générale et du sérieux pour la traduction des textes techniques ou parlant de sujets précis,
  • Une bonne organisation et de l’auto-discipline pour le respect de la qualité et du délai de livraison des textes.

Les missions du traducteur auto entrepreneur

L’auto entrepreneur traducteur a pour mission principale d’étudier et de traduire un texte dans une autre langue. Il devra ainsi :

– Faire une étude approfondie sur le texte initial en étant attentif sur la syntaxe, les vocabulaires, la tournure des phrases, etc.

– Écrire une première version de traduction du texte

– Retravailler la première version pour l’améliorer (veiller à rester fidèle au sens et aux objectifs du texte initial, vérifier le ton employé et les éventuelles fautes d’orthographe, etc.)

– S’assurer du respect des exigences du client sur les moindres détails (mise en page, choix de police, deadline, etc.).

Le métier de traducteur n’exige aucun diplôme obligatoire, mais vous devez cependant être en mesure de justifier vos compétences avant de pouvoir bénéficier du statut d’auto-entrepreneur (une expérience professionnelle dans le métier, un certificat de formation issu d’une école de traduction, etc.).

Quelles sont les démarches et obligations d’un auto-entrepreneur traducteur ?

Le premier processus d’entrepreneuriat d’une entreprise individuelle est la déclaration de début d’activité auprès du Centre de Formalités des Entreprises, dont relève votre activité. Le métier de traducteur étant considéré comme une profession libérale, le CFE compétent sera l’URSSAF. Vos dossiers d’inscription devront être accompagnés des justificatifs demandés, et après validation par les experts de l’organisme, ils seront transmis auprès de l’institut de la statistique et des études économiques « INSEE » qui sera par la suite chargé de vous attribuer votre numéro SIRET.

Néanmoins, si vous n’êtes pas adepte des démarches administratives, il est également possible de se rendre directement sur notre page inscription pour compléter le formulaire de déclaration d’activité.

À partir du moment où vous recevrez votre numéro SIRET, vous exercerez sous le régime de micro-entreprise et vous pourrez bénéficier de tous les prérogatives et avantages que ce dernier offre.

Il est à préciser que le numéro de SIRET servira à prouver l’existence juridique de votre auto-entreprise et à vous identifier sur les documents officiels lorsque votre statut d’auto-entrepreneur traducteur est demandé.

Vous devez également savoir que, l’acquisition d’un nouveau régime social vous soumet à de nouvelles obligations :

– La déclaration du chiffre d’affaires (qu’il soit nul ou non) qui doit se faire mensuellement ou trimestriellement

– Le paiement des impôts sur le revenu (par rapport au CA réalisé)

– La limitation du seuil de chiffre d’affaires annuel à 72 600 €.

Quelques conseils pour se lancer en tant qu’ auto entrepreneur traducteur

Le métier d’auto-entrepreneur traducteur demande un certain nombre de qualités dont vous devez disposer pour mener à bien vos missions. Parmi ces dernières, vous devez :

– avoir un bon niveau de culture générale : un traducteur auto entrepreneur sera certainement amené à traduire des textes portant sur des sujets et des domaines très variés. En tant que professionnel indépendant, vous devez ainsi être curieux et vous enrichir de connaissances touchant plusieurs domaines et secteurs d’activités. Pour ce faire, vous pouvez vous intéresser à la lecture de journaux, de revues, de magazines et toujours être à jour sur les actualités. Vous devez également disposer d’un bon bagage culturel et porter un intérêt sur les coutumes des pays étrangers.

– Être passionné de langues étrangères : il est souvent difficile de parfaitement maîtriser les autres langues lorsque vous n’y portez pas d’intérêt. Ainsi, vous devez vous passionner pour rendre vos apprentissages non contraignants et maîtriser toutes les subtilités de la langue concernée. En effet, un bon traducteur est toujours à la recherche de la perfection pour améliorer la qualité et la rapidité de ses réalisations.

– Faire preuve de professionnalisme : en dehors de la maîtrise des langues et du niveau de culture, le traducteur indépendant doit également faire preuve de professionnalisme vis-à-vis de ses clients. Il doit ainsi se montrer très réactif, respecter les consignes et surtout respecter les deadlines demandés. Le traducteur auto entrepreneur devra également veiller à la qualité de son travail et s’attarder sur les détails telles que les éventuelles fautes d’orthographe ou les phrases vides de sens afin que son auto entreprise de traduction se développe de la meilleure des manières.

– Etre rigoureux dans ses comptes, en déclarant ses revenus aux impôts mensuellement ou trimestriellement, même s’ils sont nuls.

Disposer du titre de traducteur assermenté pour pouvoir traduire des documents légaux ou officiels.

Fixez le prix de vos services selon les prix des concurrents, votre positionnement et la marge que vous souhaitez réaliser après le paiement de vos charges et de vos équipements si vous en avez.

Vous êtes intéressé par la profession de traducteur indépendant et envisagez de vous inscrire en tant qu’auto-entrepreneur ? Notre équipe vous guide dans l’établissement de votre propre micro-entreprise !

FAQ

Comment devenir auto-entrepreneur traduction ?

Pour devenir traducteur auto entrepreneur, il faut disposer des compétences requises pour exercer le métier et faire une déclaration de début d’activité auprès de l’URSSAF. Si le dossier est validé par ce dernier, il sera transféré auprès de l’institut de la statistique et des études économiques « INSEE » pour une création d’entreprise, et vous obtiendrez un numéro de SIRET qui vous permettra d’exercer la profession à titre libéral.

Comment facturer les mots de traduction ?

La méthode de facturation dans le domaine de la traduction se base sur le nombre d’heures travaillées et le nombre de mots traduits. Vous devez ainsi fixer un tarif de base pour vous faciliter le calcul, et suivre la formule suivante :

Tarif au mot = (Nbr d’heures de travail * Tarif horaire) / Nbr de mots à traduire

Bon à savoir : sachez que vous n’êtes pas obligé de disposer d’un compte bancaire professionnel pour votre activité. 

Quel est l’avenir de la profession de traducteur ?

Les traducteurs peuvent positiver leur avenir professionnel pour les quelques années qui suivent, car les ordinateurs et les traducteurs en ligne ne sont pas encore près de supplanter l’humain. Cependant, il faudra se préparer pour l’avenir à long terme, car l’amélioration de ces moyens susvisés prend de plus en plus de terrain, et tôt ou tard, leurs mis au point final seront atteints.